La forêt française reçoit 700 millions de visites chaque année. Cela a été déterminé par une étude de l’Office national des forêts en 2017. 9 Français sur 10 vont dans la forêt au moins une fois par an. La forêt est le deuxième espace naturel préféré des Français, juste derrière la campagne. Ces chiffres nécessitent plusieurs observations.
Tout d’abord, nous devons nous réjouir de voir la grande majorité de nos contemporains partager ce goût de la forêt qui fait battre le cœur du balancement. La marche, l’équitation ou le vélo, la marche, la course, le galop ou le vélo sous les frondes est un bonheur partagé par la plupart des gens. Sentiment de liberté, de temps, d’authenticité loin du béton des villes et du goudron des rues, gris des espaces naturels et rêver au milieu d’arbres centenaires qui ont vu tant de choses. Il y en a probablement dans ce goût de la forêt.
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Les forêts ont une fonction quadruple : produire le bois, la biodiversité, la protection contre les dangers naturels et, pour les forêts d’état, la bienvenue au public. Les chasseurs apportent une contribution décisive à la protection de la biodiversité, notamment en équilibrant la présence de la faune sauvage, de la sylviculture et des activités agricoles ; ils accomplissent une mission de service public.
Si le randonneur a toute sa place dans la forêt, il n’y a pas toutes les libertés. Le respect de la propriété privée est le premier impératif ; les forêts privées représentent les trois quarts des superficies forestières en France qui ne sont pas « de toutes ». Et si la forêt d’Etat est un bien commun, c’est aussi le cas du Château de Chambord ou du Musée du Louvre ; cependant, elle n’est pas accessible sans respecter les normes ; la forêt d’Etat, dont l’accès est réglementé, pour assurer sa préservation.
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Le marcheur est également invité à la prudence, et surtout l’automobiliste. Le risque de collision avec le grand jeu est réel ; dans toute la France, les compagnies d’assurance ont reçu le ratio de 65 000 véhicules et collisions majeures en 2017 (180 par jour !), ces collisions prennent parfois un tournant dramatique pour les conducteurs ou leurs passagers.
Enfin, ces excellents chiffres d’assiduité mettent en évidence l’un des nombreux mensonges dont les adversaires de la chasse se sont spécialisés dans leur obsession implacable de manipuler l’opinion publique. Certains voudraient suggérer que nos contemporains sont terrifiés par l’idée de marcher dans les forêts que les chasseurs frénétiques prendraient au mépris des droits des gens. Nous pouvons voir que ce n’est pas le cas et que les non-chasseurs se précipitent en nombre. Et ce n’est pas les Français « 1 sur 10 » qui ne vont jamais dans la forêt qui prouvent le contraire ; après tout, nous avons le droit de préférer le pavé des villes aux sentiers des bois…
« La forêt est encore un peu un paradis perdu. Dieu ne le fait pas il voulait que le premier jardin soit effacé du primopeccat. »